Je fais partie d’une association humanitaire. Puis-je rejoindre le M.I.A.E ? Comment procéder ?
Toute association déclarée sous le régime de la loi de 1901, et agissant à l’international dans un but d’intérêt général et engagée dans la lutte contre la malnutrition infantile, est bienvenue au sein du Mouvement International d’Aide à l’Enfance, sans exclusive de pays d’action.
Il lui sera demandé d’adhérer aux principes de la Charte du M.I.A.E et d’accompagner sa demande d’adhésion des éléments d’information permettant de la présenter aux autres associations membres (rapport moral et financier de sa dernière assemblée générale). Le Bureau du M.I.A.E dialoguera avec le Bureau de l’association en vue de finaliser l’adhésion. Le versement de la cotisation annuelle minimale des membres du M.I.A.E (dont le montant est annuellement fixé en Assemblée Générale du M.I.A.E) matérialisera cette adhésion.
Nous sommes une ‘toute petite’ association de quelques membres, pouvons-nous rejoindre le M.I.A.E ?
Quelle que soit la taille de votre association, vous êtes bienvenus ! Et tout particulièrement pour les associations de petite taille, le M.I.A.E offre l’opportunité de la rencontre, de l’échange de pratique, d’un réseau qui pourra, si vous le souhaitez, vous permettre de développer des actions en partenariat avec nos membres présents dans votre zone géographique d’intervention.
Depuis sa création en 1984, le M.I.A.E a toujours rassemblé des associations de tailles diverses.
Alors aucune hésitation ! Faisons connaissance. ,
Etre membre du M.I.A.E qu’est-ce que cela signifie ?
Devenir membre du M.I.A.E, c’est rejoindre un réseau, un lieu d’échanges, de partage d’expériences, de conseils.
C’est la rencontre annuelle de l’Assemblée Générale avec son tour de table des activités, des ateliers et travaux en commun.
Parce que selon la formule « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », c’est la possibilité de vous ouvrir de nouveaux horizons et de vous unir dans l’action !!!
Aujourd’hui, quel sens cela-a-t-il de soutenir financièrement des centres nutritionnels et des cantines scolaires ?
Depuis le confort de nos pays du « nord », autrement dit de nos pays riches, nous intellectualisons souvent l’aide au développement. Le soutien financier à une cantine est considéré par certains comme dépassé et vestige d’une période révolue de l’aide au développement. Aujourd’hui on lui préférerait le soutien à des projets « d’équipements » … histoire de faire dans le «durable ». Peu importe si en réalité la salle de classe que l’on construit ici n’aura pas d’enseignants compétents demain, ou de responsable local chargé de son entretien et qu’en quelques années le bâtiment ne sera plus qu’une demi-ruine ne dispensant pas une formation de qualité.
A l’achèvement du « projet » de construction, mécènes et associations auront bénéficié de belles images de la réalisation.
La philosophie des associations membres du M.I.A.E consiste à voir plus loin que ces images immédiates : elle consiste à nous engager durablement auprès d’une communauté locale pour l’accompagner sur le chemin du développement. Le repas pour permettre à des enfants d’échapper à la malnutrition chronique, c’est un signal envoyé à leurs parents qui les amènera à scolariser leurs enfants plutôt qu’à les conserver à leurs côtés comme une « force de travail ». Les enfants accéderont ainsi à l’éducation, et l’éducation – nous le savons tous – constitue le premier pas vers un développement local durable et autonome.
Alors oui, l’avenir se construit avec ces assiettes que nous aidons à remplir !
Je peux vous fournir des sacs de riz…
Hum hum… comment dire… c’est plutôt la véritable fausse bonne idée ! En dehors de situations d’extrême urgence comme les lendemains d’un cataclysme, mais la gestion de ces situations d’urgence dépasse le cadre des interventions de nos associations, le don de nourriture n’est pas le moyen le plus judicieux pour venir en aide aux populations que nous accompagnons. Et puis tout simplement le coût de l’envoi de ce type de dons à l’autre bout du monde est tout simplement disproportionné. Il est infiniment préférable d’apporter votre financement aux centres nutritionnels et cantines scolaires que les responsables approvisionneront sur les marchés locaux ou qui se chargeront d’accompagner le développement de cultures locales (potagers, vergers, rizières, poulaillers…).
Quelle est la différence entre un "centre nutritionnel" et une "cantine scolaire" ?
La cantine scolaire, comme l’expression l’indique, est dédiée à un établissement scolaire. Elle accueille l’ensemble des élèves de l’établissement, parfois aussi leurs enseignants et des personnels de l’école qui peuvent ainsi bénéficier d’un repas qui constitue pour ceux-ci une forme de rémunération complémentaire face à des revenus très bas (cas de Madagascar par exemple).
Pour ce qui concerne les familles elles participent, autant qu’il leur est possible, au financement de la cantine scolaire en général à hauteur de 10 à 20% maximum du coût des repas, parfois aussi avec des apports en nature (fourniture de riz, fourniture de bois pour la cuisson…).
La cantine scolaire constitue un facteur majeur pour l’assiduité des élèves à l’école (les parents sachant que l’enfant va bénéficier d’un repas équilibré veillent à cette assiduité) et donc pour la qualité de leur apprentissage.
L’impact sur les résultats des élèves s’observe facilement dès la première année de mise en place d’une cantine scolaire.
Le Centre Nutritionnel ne s’inscrit pas dans un établissement scolaire. Il a plutôt vocation à accueillir des enfants de familles parmi les plus précaires. Les enfants sont en général parmi les plus jeunes (entre 5 et 13 ans). L’effectif d’enfants accueillis est généralement bien moins important que celui des cantines scolaires. Les enfants peuvent ou non être scolarisés.
Les responsables du centre nutritionnel le plus souvent cherchent à développer autour du repas quelques activités pédagogiques et d’animation, voire un centre d’alphabétisation. Dans ce cas, selon la situation locale et l’existence ou non d’établissements d’enseignements, le centre d’alphabétisation peut constituer la première étape vers la création d’une future école primaire… et le centre nutritionnel peut alors devenir cantine scolaire.
Les familles des enfants accueillis dans les centres nutritionnels ne participent pas à la prise en charge du coût des repas de leurs enfants mais elles peuvent être amenées à participer aux activités (service, cuisine, nettoyage…).
Comment puis-je m’engager au sein du M.I.A.E ?
L’engagement individuel comme collectif via une association est le moteur qui permet notre action auprès des enfants en difficulté que nous accompagnons depuis les bords de l’Océan Indien jusqu’aux montagnes d’Amérique Latine. Vous pouvez donner à votre engagement de multiples formes :
– un don financier bien sûr, directement auprès des associations membres ou bien du M.I.A.E via leurs sites internet, ou bien directement en soutien du M.I.A.E via la plateform HelloAsso
– un don de votre temps, soit sur le terrain d’action des associations, soit ici en France en renfort de nos équipes, dans ce cas faites acte de volontariat via le formulaire de contact et nous orienterons votre candidature en fonction de vos compétences, disponibilités et projets.
– un don de toute autre nature : les talents de votre troupe de théâtre, de votre orchestre, de votre club d’athlétisme prêt à se lancer dans une course solidaire, de votre entreprise prête à offrir du matériel informatique qu’elle déclasse etc… Contactez-nous ! et nous vous aiderons à définir le meilleur usage de votre générosité !
Puis-je partir sur le terrain avec le M.I.A.E pour agir auprès des populations en difficulté ?
Les missions sur le terrain sont réalisées dans le cadre des associations membres. Vous pouvez les contacter directement ou faire acte de volontariat via le formulaire de contact et nous relaierons aux associations.
Il est également possible d’intervenir dans une mission concernant les centres de plusieurs associations membres. Nous vous invitons aussi à consulter les offres de missions.
